Le fade goût des grands mammouths gelés

Voilà probablement un des poèmes des plus aboutis, des plus extraordinaires, des plus inventifs, des plus fluides enfin, écrits par Guillaume Apollinaire. Il a été écrit par Apollinaire en 1905 et il est dédié à son ami Max Jacob. « Palais »  fait partie d’Alcools, l’un des plus fameux recueils du poète. Un ouvrage qui avait cette particularité qu’il était vierge de toute ponctuation sauf les points d’exclamation. Alcools est publié par Gallimard. Laissez-vous porter.

Post-Scriptum: Pourquoi choisir « Palais » et pas un autre texte? Réponse: par un effet de hasard et rien d’autre. Mais un drôle de hasard. Parce que « Alcools » était posé sur ma table de travail, posé ouvert et à l’envers. Et je ne me souvenais absolument pas l’avoir laissé dans cette position. Alors j’ai lu « Palais » et j’ai été frappé d’abord par la fluidité sortant de l’ordinaire de ce poème. Et par l’impression magique de partir immédiatement sur un tapis volant de mots. C’est ainsi que sa publication s’est imposée.

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3 réponses à Le fade goût des grands mammouths gelés

  1. Maryse Girerd dit :

    Ces Soirées de paris sont un voyage permanent, dans tous les sens, et dans tous les sens du mot « sens ». Merci Ph.Bonnet.

  2. Martine dit :

    Quel joli cadeau pour la rentrée !
    Continue d’oublier de ne pas fermer les livres (à l’envers).
    Bises
    Martine

  3. GIRERD Maryse dit :

    Ravie de vous retrouver cela commence fort bien!

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