Le hibou et le poulpe vous saluent

Sur le boulevard Lefebvre, collé sur la pile du pont de chemin de fer qui sépare le 14e du 15e arrondissement, ce hibou fait de la résistance depuis plusieurs mois, contrairement à certains collages qui disparaissent très vite. Un hibou dont Apollinaire disait dans son Bestiaire : Mon pauvre cœur est un hibou /Qu’on cloue, qu’on décloue, qu’on recloue. /De sang, d’ardeur, il est à bout. /Tous ceux qui m’aiment, je les loue.

Quand à ce poulpe qui suit, il est apparu sur un mur du 20e arrondissement. Et ce qu’en disait Apollinaire a été sur-imprimé sur la photo via Photoshop. Merci et salut à ceux qui dépensent leur créativité à égayer les murs de Paris.

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