L’entre deux-guerres, les congés payés et les premiers estivants, ont créé les marchands de souvenirs. Telle cette vue de Royan sur plaque de verre qu’un jour quelqu’un a accroché dans le salon au-dessus du buffet avant qu’elle ne finisse dans une brocante où elle a été cédée pour dix sous. Il paraît, selon un article du Parisien paru voici deux ans, que presque tous les vacanciers rapportent des souvenirs, en sus de leurs innombrables photos. Le mug, le porte-clés, le phare-baromètre, le magnet, les bols-prénoms, le galet peint, la carte postale, la boule à neige, tout y passe. Rien qu’en France, il s’en vendrait pour 3 milliards d’euros chaque année. Cependant, tout est souvenir dès lors qu’un objet rappelle quelque chose à son utilisateur. Le télescope James Webb vient même de nous rapporter des souvenirs du Big band, c’est dire. Continuer la lecture
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