Nous avons la chance, nous les Français, qu’un fils de chantre de synagogue allemand, un émigré nommé Jacob puis Jacques Offenbach, soit arrivé à 14 ans à Paris, ville où un musicien juif pouvait alors s’épanouir. Doué de génie musical et d’une oreille lui donnant un sens suraigu de la langue française, «le petit Mozart des Champs-Elysées» selon Rossini sut enchanter le public du Second Empire. Intraitable avec ses librettistes comme Meilhac et Halévy, il savait orchestrer et composer sur leurs paroles des airs à l’égal des plus grands. Nous avons vraiment de la chance, parce qu’après la défaite de Sedan, le génial Offenbach (1819-1880), traité volontiers de «Juif prussien», s’il dut s’exiler, daigna revenir les choses un peu calmées, pour se lancer dans les «opéras-fééries». Il composa d’abord un «Roi Carotte» de six heures, puis «Un voyage dans la lune» de la même durée, inspiré par Jules Verne qu’il oublia de prévenir. Le succès fut énorme, au point de considérer ces œuvres et d’autres comme des «blockbusters» oubliés. Il se joue en ce moment même à l’Opéra Comique. Continuer la lecture
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