Les restitutions « puissantes et moelleuses » de la machine parlante Thomson

« Le phonographe 1933, le phonographe électrique, basé sur une technique entièrement différente de celle qui a prévalu pendant quarante ans, n’a plus, en effet, aucun rapport avec les petits engins stridents et criards qui vous ont si prodigieusement agacé et sur lesquels vous fondiez jusqu’ici vos justes préventions. »

Il fut un temps tout de même où l’on prenait la plume pour faire de la réclame. Cette publicité pour les «machines parlantes Thomson», parue en mai 1933 dans l’Illustration, en est la démonstration amusante.

Publicité pour "les machines parlantes Thomson" parue dans l'Illustration en 1933. Photo: Les Soirées de Paris.

Continuant sur les «propriétés mystérieuses de la lampe à trois électrodes» du phonographe Thomson, le rédacteur insiste un peu quand même sur les reproductions sonores passées «sommaires et nasillardes qui ont si longtemps découragé les sympathies des gens de goût». Et sa plume se fait enfin peu lyrique pour évoquer ensuite les «restitutions puissantes, moelleuses et nuancées, parfois hallucinantes de vérité, qu’offre la machine parlante contemporaine».

Eh bien de lire cette prose, cela donne envie de sortir la Panhard puissante et moelleuse ou le petit cabriolet Amilcar, plus simple, pour aller faire l’acquisition de cette machine parlante au 173 boulevard Haussmann et d’aller boire ensuite un apéritif Byrrh à une terrasse en se partageant une cigarette Week-End pour fêter l’événement.

Photo: Les Soirées de Paris.

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