Elle lui écrit qu’il est un homme étrange « qui ne peut jamais désirer ce qu’il aime, ni aimer ce qu’il désire ». Dans sa lettre on sent bien Louise Colet passablement exaspérée de l’absence de son amant Gustave Flaubert. Alors que, et ce recueil de lettres à Flaubert qui vient de paraître ne le dit pas, il ne l’entretient que des avancées techniques de son travail d’écriture. Certes parfois ils coupent la route en deux. Ils se retrouvent alors à Mantes à l’Hôtel du Grand Cerf à mi-chemin entre Paris et Croisset. Et elle de citer Bérénice tout à son impatience: « Ne donne point un cœur, qu’on ne peut recevoir. » Louise Colet est la poétesse infortunée et lui le laborieux et par trop lointain écrivain. Continuer la lecture
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