Tout comme les centrales nucléaires, le Centre Pompidou mériterait un grand carénage. Inauguré il y a tout juste quarante ans, le musée-bibliothèque exhibe les salissures de ses manches et de ses cols de chemise. La poussière, la suie, les déjections de pigeons, sont bien visibles quand on en fait le tour de près. L’éclat des premiers jours s’est indubitablement terni. Si l’objectif muséal voulu par le président Georges Pompidou est atteint, si le musée en lui-même s’est bien hissé au niveau des plus grands établissements d’art moderne du monde, l’ensemble architectural quant à lui, avoue ses faiblesses. Continuer la lecture
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Votre réveillon de Noël s’est-il bien déroulé ? Avez-vous fait bonne pitance ? La dinde aux marrons est-elle passée sans encombre, après les huîtres, le saumon et le foie gras? La bûche ne fut-elle pas de trop ? Sans parler des friandises pour accompagner le café et des liqueurs… Le tout vous a-t-il laissé un sentiment de profonde satiété et de félicité céleste? Avez-vous remis cela pour le Nouvel An ou la crise de foie s’est-elle insidieusement glissée dans l’intervalle ? A moins que l’épidémie de grippe intestinale qui sévissait sur Paris fin décembre ne vous ait éloigné un temps des festivités prévues et conduit à un jeûne forcé, mais peut-être salvateur…
Une toile de Marcel Gromaire se reconnaît à quinze pas. Lorsqu’il peint « Un viaduc sur la Marne » en 1922, dont on voit un détail ci-contre, l’artiste ne déroge pas à ce style si particulier qui pourrait lui dispenser de signer. Gromaire (1892-1971) n’a pas voulu quitter le figuratif comme nombre de ses pairs mais il l’a modernisé, suivant en cela l’évolution industrielle. C’est donc vrai de cette toile qui figure au sein d’une exposition consacrée à la banlieue à l’Atelier Grognard de Rueil-Malmaison.
Cette image a une histoire. Elle présente un détail d’une feuille de laurier ramassée cette année à Pompéi par l’ami, confrère et collaborateur des Soirées de Paris, Gérard Goutierre. Il l’a prélevée parmi les ruines de la citée antique et postée à ma demande pour faire écho à celle adressée en 1917 à Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso. Cette relique minuscule figurait au printemps dans la remarquable exposition consacrée à l’écrivain fondateur des Soirées de Paris au musée de l’Orangerie.
… et non pas crash-landing comme le précise sans attendre le commandant Sully à l’équipe chargée de l’enquête. Au mois de janvier 2009 il n’a pas « crashé » son appareil sur la rivière Hudson, il l’a posé. Et comme le souligne le vrai commandant Sully dans une interview vidéo (1) sur Aeronews, les pilotes ne sont pas préparés à atterrir sur un cours d’eau durant les séances sur simulateur. Actuellement sur les écrans, le récit qu’en fait Clint Eastwood, sans surdose d’apprêts hollywoodiens, est assez convaincant.
Il avait un homonyme canadien, médecin et poète. Mais lui s’appelait John MacRae et on ne sait presque rien de lui. Sa photo parue dans Le Miroir en 1916 laisse deviner qu’il était officier dans un régiment écossais, quelque chose comme le « Highland Infantry » ou le « Gordon Highlanders », difficile de le savoir avec certitude faute de meilleure expertise sur l’uniforme. Ici en photo avec son glengarry à damier sur la tête, il n’est même pas répertorié sur Google, ce qui le place au choix au bord du néant ou au sein de la société des hommes libres comme on voudra.
Novembre 1997… J’étais à moitié assis sur la pierre tombale. Ma fille et mon fils avaient entrepris de faire un bouquet en se servant des fleurs jetées dans une poubelle, non loin de là. « C’est quand même curieux, ta mère est enterrée au milieu de sa famille et non pas avec son mari. » Mon père ne me répondit pas. Sa mère ? La maladie l’avait emportée quand il avait six ans, ensuite il y eut une autre famille, d’autres enfants avant que mon grand-père ne rejoigne mes grand-mères en 1985. Mon père regardait ailleurs, la maladie avait entrepris son travail de sape sur son visage.
Sur une carte postale du début du XXe siècle, on voit les ouvriers quittant la Manufacture d’Allumettes d’Aubervilliers. Ils sont nombreux, environ 200 hommes et femmes, et pressés semble -t-il. A priori les enfants n’y travaillent plus. Devenue monopole d’État depuis 1889, la fabrication des allumettes, 46 milliards en France en 1919, est davantage encadrée et les conditions de travail des allumettiers se sont considérablement améliorées.
Son nom sonne comme celui d’un candidat de la gauche à la présidentielle, certaines de ses formes évoquent la comète Tchouri ou une planète hostile. Sa peau ingrate qui imite une planche de dermatologie ne fait pas saliver à l’avance. Il vaut moins de trois euros le kilo, c’est le topinambour. Comme il est arrivé en France en même temps qu’un groupe amérindien au 17e siècle, une confusion géographique a fait qu’on lui a donné le nom de cette délégation tribale en tournée d’exhibition.
Surtout vers la fin, le réalisateur Denis Villeneuve nous emmêle un peu les pinceaux dans son propos général sur les extra-terrestres. Mais son film « Premier contact » ne commence pas si mal avec un bon dosage de normal et d’anormal, soit la clé d’un film de science fiction-réussi. L’intrigue tirée d’un roman de Ted Chiang est ultra-simple : solliciter une linguiste pour entrer en contact avec des envahisseurs inattendus dont le gouvernement américain aimerait bien connaître les intentions avant d’envoyer les troupes.