Nous sommes en 1996 et Gisèle Freund parle près d’une fenêtre devant une caméra. Une épaisse fumée de tabac monte en volutes depuis une de ses mains. Son visage est plié et replié par des rides qu’accentue un sourire assez large et dont les manifestations sont fréquentes. Cette photographe explique que les écrivains dont elle a fait le portrait ont été un peu «vaniteux» à l’égard de leur image et par ailleurs, afin d’obtenir d’eux la photo décisive, elle leur demandait non pas de se tenir comme ci ou comme ça, non, elle les interrogeait sur leurs œuvres. «C’est ainsi que je les possédais» dit-elle simplement.
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