La Noce nous entraîne dans un tourbillon de rires et de larmes

capture d'écran

C’est bel et bien une comédie musicale qui se joue pour quelques jours seulement au Théâtre des Abbesses. Une comédie dramatique en réalité, puisque le trentenaire Vladimir Pankov y met en scène La Noce d’Anton Tchekov. Une pièce de 1889 interprétée avec entrain par les comédiens-musiciens de la Compagnie moscovite SounDrama et la troupe du Théâtre Ianka Koupala de Minsk.

Mêlant donc (avec sur-titrage) les langues russe et biélorusse, la fête bat son plein, l’alcool coule à flot, les filles se déhanchent et les garçons en sont fous amoureux, l’orchestre (Violon, contrebasse, cor, accordéon, balalaïka …) déborde d’énergie et inspire des chorégraphies endiablées. Sauf que … les mariés déjà sont bien tristes, l’argent prend le dessus sur l’amour, on se laisse avec plaisir emporter par le naufrage d’un couple et la dénonciation des travers de la petite bourgeoisie, dans le respect de la plume tranchante d’Anton Tchekov.

Le théâtre des Abbesses nous promet une « fête dans un espace immense et encombré, où viennent se cogner les espoirs et les rêves dérisoires, les fourberies des uns, les naïvetés de chacun ». On ressort de cette Noce avec une gueule de bois des grands jours, heureux d’avoir pris place parmi les invités.

La Noce d’Anton Tchekov jusqu’au 23 octobre au théâtre des Abbesses

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