L’oiseau bleu nous en fait voir de toutes les couleurs

Capture d'écran

Ami du grand n’importe quoi, du loufoque, du burlesque on ne sait trop, voilà ton homme. L’Oiseau Bleu déploie ses grandes ailes avec pour modeste mission de sauver l’humanité par le rire. Et avec une bonne dose de poésie.

Nom de code : « The battle of the war ». Bigre, rien que ça. Le titre du spectacle donne le ton. Et le meilleur, c’est que celui qui dans le ciel, bleu sur bleu, reste invisible, réussit sa mission d’un bout à l’autre d’un « one bird show » déjanté. Ames cartésiennes s’abstenir, on s’envole pour ne plus poser pied à terre, plus rien n’a de sens si ce n’est la folie d’un comédien possédé jusqu’au bout des plumes.

Au programme, la bataille du jour consiste à délivrer la Suisse attaquée par une armée de chômeurs, en passant par Düsseldorf ou le Luxembourg. L’Oiseau Bleu n’est pas seul, loin s’en faut. Pour parvenir à ses fins, il peut compter sur un lion unijambiste ou sur une girafe sans colonne vertébrale dont la tête, forcément, traîne à terre.

« Oiseau Bleu, quand vas-tu enfin pouvoir te reposer ? » chante-t-il pour lui-même, comme une supplique. Jamais. Ces combats à mener sont trop nombreux. Déjà il se murmure que le Brésil va attaquer le Fonds Monétaire International.

Pour notre plaisir, l’oiseau bleu a choisi de s’embastiller pour trois jours du 4 au 6 novembre au Café de la Danse, la vénérable salle du Passage Louis-Philippe. Volez-y.

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