La fin des jours tranquilles aux Serres d’Auteuil

La défaite n’est peut-être pas sans appel puisqu’il existerait des recours mais la Fédération française de tennis a tranché dimanche 13 février : l’extension de ses activités sportives se fera en partie sur les terres occupées aujourd’hui par les serres d’Auteuil, de l’autre côté de l’avenue Gordon Bennett, dans le 16e arrondissement de Paris.

De bout en bout la communication martelée par la mairie de Paris a été habile. Laissant entendre que les opposants s’inquiétaient uniquement de l’avenir des serres historiques, il a été répété en boucle par tous les porte-voix légitimes qu’il n’était pas question d’y toucher, ce qui est vrai.

La grande serre historique. Photo: PHB

 

Ce faisant ces «éléments de langage» comme l’on dit aujourd’hui dans les états-majors occultaient le principal problème : la fin de la tranquillité des lieux sans compter les travaux.

Si l’on résume, il s’agit de construire un nouveau court (3, 5 ou 7000 places) sur les terres dites techniques et de céder l’usage des pavillons administratifs en pierre meulière à fin de relations publiques.

Le tournoi de Roland-Garros ne sera donc pas déporté à Versailles ou à Marne la Vallée. Il semble qu’un ultime courrier, au contenu accommodant (aux lecteurs de juger voir ci-dessous), adressé par le maire de Paris à la Fédération française de tennis ait joué un rôle décisif.

A l'intérieur de la grande serre tropicale. Photo: PHB

 

La carte du projet controversé sur le site du Nouvel Observateur

Le courrier du maire de Paris publié (entre autres) par La Tribune de l’Art.

L’article du 17  janvier sur les Soirées de Paris

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