Pour ce film blindé de références autobiographiques, alternant les phases de flash-back, on pouvait craindre une baisse d’inspiration, redouter paresse et complaisance, n’y retrouver qu’un reliquat de cette originalité brillante, cette liberté sans frein qui faisaient titre après titre, sa marque de fabrique. Avec « Douleur et gloire » Pedro Almodovar démontre qu’il n’a pas encore abdiqué. Sa dernière livraison dure près de deux heures et à quelques bavardages longuets près, on marche toujours. Une fois encore, comme dans « Tout sur ma mère », nous retrouvons de surcroît cette sensibilité, cet humanisme, qui innervent autant la société espagnole pauvre que celle privilégiée du cinéma, de son cinéma. Continuer la lecture
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