Les écrivains occidentaux ont adoré s’emparer de l’amok malaisien, cette folie meurtrière du sud-est asiatique qui saisit un individu et se termine par la mort de celui-ci : Stefan Zweig, bien sûr, Henri Fauconnier, Romain Gary… L’amok est plus qu’un objet littéraire, c’est une pathologie dûment répertoriée par la psychiatrie et perpétuée par la langue anglaise avec son « to run amok » (être pris de folie). Mais lorsque c’est une jeune auteure malaisienne, d’origine chinoise, qui s’attaque à « La somme de nos folies » pour parler de son pays d’aujourd’hui, nulle passion meurtrière ne se dissimule dans son roman. Et l’amok n’est évoqué qu’une fois, juste pour l’évacuer définitivement, et laisser place aux facéties les plus loufoques. Continuer la lecture
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