Ironie de l’histoire : un siècle après la plus grande tuerie du XXe siècle, alors que Français et Allemands sont aujourd’hui les meilleurs amis du monde, des drapeaux français flottent aux façades des maisons des villes martyres de la Grande Guerre. Ces bannières tricolores ne prétendent pas revendiquer la victoire contre l’ennemi. Si elles témoignent d’un certain patriotisme, ce n’est que celui de la guerre en crampons, le football. Les supporters de l’Aisne ou de la Marne ne sont pas autrement que les autres. Ce clin d’œil aurait sans doute plu à Guillaume Apollinaire et lui aurait peut-être rappelé le poème qu’il écrivit pour le mariage de son ami André Salmon en 1909, la veille du 14 juillet : «On a pavoisé Paris parce que mon ami André Salmon se marie». Continuer la lecture
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