Depuis des années j’accomplis mon pèlerinage lyrique estival annuel en me rendant au Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence puis aux Chorégies d’Orange (ci-contre), ou vice versa, selon la programmation. Sans oublier plus occasionnellement, le festival de musique classique de la Roque d’Anthéron (environs d’Aix) et celui de l’Orangerie de Sceaux. Continuer la lecture
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Une sombre rivière macule l’escalier monumental qui permet d’aller rapidement de la Gare de l’Est à la Gare du Nord. Si l’on n’est pas enrhumé, aucun doute possible, c’est de l’urine. En haut cette pauvre rue d’Alsace pue presque autant. En contrebas une friche jouxte le dernier quai de la gare. Mais voilà qu’un panneau explique aux passants que cet environnement peu ragoûtant sera métamorphosé à l’horizon 2019.
Nicolas Bouvier nous l’avait appris. C’est quand on se perd que le vrai voyage commence. Vous vous perdrez sans doute un bon moment dans les entrelacs du deuxième plus grand port d’Europe (160 kilomètres de quais) avant de parvenir au terminal de votre expédition. Vous aurez au préalable pris soin de surveiller la météo : un temps local – ciel bas, grisaille laiteuse – est conseillé. Empilements de conteneurs à perte de vue, grues titanesques : vous êtes sur la bonne voie.
Tout autour de Paris, généralement entre les boulevards des Maréchaux et le périphérique, existent des espaces sportifs où vient qui veut s’entretenir, jouer au foot, au tennis ou tout simplement se promener. Encore à l’abri des ravages de la nouvelle normalisation urbaine, il y fait bon vivre, sans aucune espèce de pression. C’est le cas du Centre Sportif Léo Lagrange, à la Porte de Charenton. Mais peut-être plus pour longtemps.
Pour réaliser son globe terrestre, Martin Behaim s’est fié aux renseignements fournis par l’explorateur Marco Polo. Christophe Colomb n’est pas encore parti pour les Amériques qui ne figurent logiquement pas sur cette remarquable sphère que l’on peut voir en ce moment même dans la galerie des donateurs de la BnF Mitterrand. L’établissement qui détient l’une des plus grandes collections au monde de globes terrestres et célestes, expose ses plus beaux spécimens dans la galerie des donateurs avec la possibilité de les visionner dans le détail en trois dimensions.
« On a dit de Picasso que ses œuvres témoignaient d’un désenchantement précoce. Je pense le contraire. Tout l’enchante et son talent incontestable me paraît au service d’une fantaisie qui mêle justement le délicieux et l’horrible, l’abject et le délicat« , disait Guillaume Apollinaire.
A la recherche d’un lieu insolite et décontracté de plusieurs hectares où venir boire une bière cet été? C’est tout trouvé. L’adresse ne sent pas le sexy : 26ter rue Ordener dans le 18e arrondissement, juste à côté du métro Marcadet-Poissonniers. Certes, rien à voir avec la Cité de la mode tendance sous laquelle le bar éphémère Ground Control s’était installé avec succès précédemment. C’est donc rue Ordener, dans un quartier très populaire du Nord-est de Paris que le bar éphémère resurgit et pour son plus grand bien. Baptisé « Grand Train », le projet mené par Ground Control et la SNCF s’est transporté sur un ancien site ferroviaire, voué à la démolition.
Jamais je n’aurais pensé avoir le bonheur, que dis-je l’honneur, de parcourir la France en compagnie de l’illustre Henry James, lors de ce qu’il appelle « A little tour in France » (non pas « Un petit tour de France », mais « Un petit voyage en France », assez complet d’ailleurs).
Comme toute grande ville de province, Lille possède ses monuments érigés à la mémoire des personnalités qui y sont nées, comme le général de Gaulle dont la maison natale est devenue un musée, ou Alexandre Desrousseaux, auteur du populaire « P’tit Quinquin . Mais la ville est peut-être la seule en France à avoir conçu un monument à la gloire du… pigeon. Pas n’importe lequel : le pigeon voyageur, dont le rôle pendant les conflits militaires, notamment en 1914, a été important. Utilisé pour la transmission d’informations, permettant l’échange de correspondances ou même des missions d’espionnage, le pigeon voyageur a parfois modifié le cours d’une bataille.
Ses souvenirs de la guerre 14-18 ont été encensés par André Gide. Le frontispice du « carnet de notes n°5 » de Ernst Jünger est notamment orné (ci-contre) d’une tête de mort assez évocatrice de ce que pouvait inspirer la boucherie à l’œuvre sur le théâtre des opérations. Là est l’intérêt de l’exposition sur les « Ecrivains en guerre » qui vient de débuter à l’Historial Péronne (Somme). Car elle ne se limite pas aux auteurs français comme Mac Orlan, Cendrars ou Apollinaire. Elle est certes sélective, car ils étaient bien trop nombreux à être partis, mais elle est surtout internationale.