La survie par l’hygiène et selon Donleavy

Il se peut pour beaucoup, que cette rentrée qui s’annonce, ne se présente pas sous les auspices les plus encourageants. C’est l’ambiance économique qui veut un peu ça. La crise est comme la marée basse, elle laisse affleurer des choses pas toujours ragoûtantes. Continuer la lecture

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Combi’s memories

Partir, marcher, rouler ou ne rien faire ; un rayon de soleil, un paysage, harmonie simple d’une belle journée.  Un voyage peut avoir un but mais le but n’est pas forcément l’essentiel du voyage. « Tu te rappelles dans cette nuit grise en Norvège, les sinistres craquements de ce glacier qui formait un mur étrange au bout de la route. On l’aurait dit avalant la vallée verte ». Continuer la lecture

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L’île qui nous parlait d’elle et de lui

A propos de cette île il concluait :

« Quand l’étoile polaire a des yeux d’obsidienne
J’écoute s’engloutir dans les fosses du temps
La nuit, les continents, les feux et moi j’attends
Je ne sais quel instant, je ne sais qu’elle Ilienne. »

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Le passeur des deux rives

Une langue de terre qui borde un quai à peine construit de quelques maisons et c’est à, disons, 4 stations de la Gare de Lyon. Ah bien sûr il ne s’agit pas de stations de métro, mais c’est presque pareil. La première c’est Nîmes, la deuxième Montpellier, la troisième Sète et la quatrième Agde. Continuer la lecture

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Un fairway en mode mineur

Dans les années soixante, on utilisait au pluriel le terme variétés pour désigner les chansons qui passaient à la radio, celles que l’on gravait sur les faces A et B des quarante cinq tours micro-sillons. La musique tout comme le texte relevaient du genre variété. Et même d’un genre mineur c’est à dire aimable mais sans noblesse. Voici donc un texte en mode mineur. Continuer la lecture

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On vous attend à Kiruna

Il en est de certains films comme de certains vins dont on dit qu’ils sont (presque) parfaitement équilibrés. Glané au hasard des bacs à DVD réunissant les sorties récentes, on choisira d’abord « Rendez-vous à Kiruna » non pas pour sa couverture sans attrait mais pour Daroussin, si rarement décevant. Continuer la lecture

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Une suite espagnole, l’adieu aux armes (2e partie)

La Renault 8 sur la route de Poitiers. Trempés. Les cinq occupants de la R 8 étaient complètement mouillés. Pat s’était mis en soutif accrochant vaille que vaille son chemisier à la fenêtre. Danielle tentait de se réchauffer en utilisant la veste de treillis d’Antoine comme couverture humide. Paul et Ludovic jouaient aux mecs. Antoine avait fait rire tout le monde quand s’arrêtant à une station-service, déclara qu’il allait acheter des chaussettes. Il ressortit de la boutique avec deux rouleaux de papiers toilettes dont il s’enroula les pieds. Continuer la lecture

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Une suite espagnole , l’adieu aux armes

Une DS 19 blanche à la sortie de Saint-Jean-de-Luz. (1975). La voiture s’arrêta à la station-service Antar et se gara devant la pompe à air. «Vous voulez que je vérifie la pression des pneus ?» Le pompiste s’avançait. «Non merci, j’installe le fiston pour la nuit.» Son petit bouc et sa moustache qui lui enserrait le visage lui donnait un air d’instit. Continuer la lecture

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Une suite espagnole: Les années zéro

L’Espagne n’existe-t-elle qu’au hasard des dictatures? Le «Don Quichotte» de Cervantes commence par ces mots: «En un lugar de la Mancha de cuyo nombre no quiero acordarme (…). Soit: Dans un village de la Manche dont je ne veux pas me rappeler le nom (…). » Continuer la lecture

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Les Soirées de Paris pieds nus vont en vacances (1)

L’été est là, il est temps de tirer les persiennes. Cela fera trois ans en octobre que Les Soirées de Paris reparaissent et je voudrais remercier (beaucoup) tous ceux qui y contribuent et tous ceux qui nous lisent. Au rythme de cinq articles par semaine environ, nous en sommes à près de 750 parutions. Ce projet, consistant à faire revivre une revue fondée par Guillaume Apollinaire et ses amis en 1912, mûrissait à l’insu de son porteur. Un jour de l’année 2010, l’idée s’est imposée, comme une évidence.  Et depuis, Les Soirées de Paris reparaissent, environ 5 fois par semaine. Continuer la lecture

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