L’Afrique est culturellement à l’honneur ce printemps et ce, pour notre plus grand bonheur ! Cette ambiance toute africaine ne pouvait que nous inciter à rattraper un retard de lecture d’importance : le dernier roman d’Alain Mabanckou, « Petit Piment », sorti en ce début d’année aux éditions de poche Points, après avoir été l’un des événements de la rentrée littéraire 2015.
Faut-il réellement présenter Alain Mabanckou, écrivain et enseignant franco-congolais à la renommée internationale, récipiendaire de nombreux prix prestigieux, homme public à l’élégance vestimentaire légendaire ? « Je suis né au Congo-Brazzaville, j’ai étudié en France, j’enseigne désormais en Californie. Je suis noir, muni d’un passeport français et d’une carte verte » : ainsi se définit-il lui-même. Continuer la lecture
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L’une des formes de management les plus courantes, en situation de crise, est d’arriver à faire en sorte que le salarié demande lui-même son départ. Si cela ne fonctionne pas, la phase II peut consister à le mettre en « mobilité » jusqu’à ce qu’il finisse par envisager la sortie. Si le « plan » est mal maîtrisé, cela peut déboucher sur un suicide. C’est cette histoire que raconte « Corporate ».
Lorsqu’il se marie en 1918, Guillaume Apollinaire va consacrer l’événement à la brasserie Poccardi à proximité des grands boulevards. Le 2 mai, en compagnie de Pablo Picasso, Ambroise Vollard, Gabrielle Buffet et Lucien Descaves, il y déguste notamment des ravioli al pollo, un filet de turbot au vin blanc et une entre-côte grillée sauce béarnaise le tout accompagné de Chianti vieux et d’Asti spumante. Il se trouve que la carte générale de ce restaurant disparu figure à l’exposition « Ciao Italia » qui vient de débuter au Palais de la Porte Dorée.
Bushmills ? Le nom de ce village de 1500 habitants, perdu tout au nord de l’Irlande du Nord, ne vous dit sans doute rien… à moins que vous ne soyez amateur de bon whisky. Bushmills abrite en effet la plus ancienne distillerie officielle de whisky, la première au monde à obtenir une licence royale en 1608.
Selon le cachet de la poste, celle-là a été expédiée d’Algérie le 3 janvier 1916. Guillaume Apollinaire avait choisi une carte représentant « La prière du chamelier » sur fond de désert. Alors qu’il profitait d’une permission auprès de Madeleine Pagès, l’infatigable correspondant continuait d’entretenir par voie de plume ses relations d’avant-guerre. La carte postale, adressée à la poétesse Mireille Havet, a été adjugée le 3 avril 700 euros, au cours d’une vente aux enchères qui a vu se disperser nombre de pépites liées à l’écrivain.
Comme il est dit en substance dans le film, « si on veut tuer un renard, on n’envoie pas un lapin ». En conséquence quand le patron diabolique d’une usine de cybernétique veut éliminer « Le Major », combattante hors-normes interprétée par Scarlett Johansson, il lui envoie son char d’assaut aux allures de crabe mécanique. « Ghost in the Shell » est tiré d’un manga dont l’auteur, Masamune Shirow, a pour postulat significatif de produire de la science-fiction crédible.
« Chandoile! Chandoile! Qui brille plus que nulle étoile! » Tel était le slogan du vendeur de chandelles au Moyen Âge pour vanter ses produits. Comme à la radio de nos jours, la publicité saturait les oreilles. A cor et à cri, déclaration de guerre, avis de trêve entre belligérants, ou simple réclame pour un produit, la bouche était le premier des médias. La Tour Jean sans Peur, détaille dans une exposition qui va durer jusqu’au 31 décembre, les subtilités du langage publicitaire sous Duguesclin et ses contemporains.
Ambassade d’Argentine, 6 rue Cimarosa dans le seizième arrondissement de Paris, mardi 21 mars, 18 h. J’étais conviée à un concert privé, et on m’avait envoyé une photo du CD : quatre beaux garçons très souriants, photographiés sur des rochers sombres sur fond de mer et de ciel très blancs. Il était question de tango mais pas seulement, précisait l’invitation.
Peut-être songe-t-elle à ce qu’elle avait rêvé, soit une vie brillante et mondaine au côté de Pablo Picasso. Peut-être médite-t-elle sur les désillusions qui ont suivi leurs nombreuses disputes. Sans doute se souvient-elle (détail de son portrait par Picasso ci-contre) de sa première rencontre avec l’artiste. Très souvent Picasso l’a représentée pensive. Mais le regard d’Olga Khokhlova garde devant nous ses secrets. Elle est le centre d’une exposition thématique au musée Picasso jusqu’au 3 septembre.
A la fin de son nouveau film Aki Kaurismäki nous abandonne au bord d’un lac en compagnie d’un jeune homme seul, blessé au ventre. Regarde-t-il de « L’autre côté de l’espoir » ? A nous de décider s’il contemple la perspective d’une mort prochaine ou bien celle d’une nouvelle existence. Alors que le réalisateur finlandais cherche d’habitude dans tous les recoins de l’humanité le geste, voire le miracle qui sortira ses héros déglingués de l’adversité, cette fois il semble incapable de nous assurer une fin heureuse. Comme si l’ampleur de la crise migratoire actuelle faisait vaciller sa foi en l’homme et ses ressources. Mais il conserve intact son désir de cinéma et son humour décapant.