Le train qui s’éloigne. Un homme reste à quai. Derrière la vitre d’un compartiment Marion se tient debout. Deux minutes auparavant, après 60 minutes de film, l’homme d’à peine trente ans a cédé à la supplique de la jeune fille. Ils se sont embrassés. Dans le film elle n’a que quatorze ans soit un an de moins que l’actrice. Elle est sa belle fille. Il est son beau père qui donne le titre à ce long métrage sorti en 1981. Est-ce que Bertrand Blier qui a fait de la transgression une des marques de fabrique de sa filmographie pourrait encore réaliser la même chose? Cela n’a rien d’évident et ce doute est certainement emblématique d’une époque qui n’entend plus rien ne laisser passer. De surcroît il était produit par Alain Sarde et une chaîne de télévision publique. Qui ne ne prendrait probablement pas le même risque aujourd’hui. Blier a dit, en marge du DVD, que l’affiche retenue, davantage provocante, n’était pas celle qu’il avait choisie. Continuer la lecture
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