Une mince plaquette d’une cinquantaine de pages joliment présentée (beau papier, belle typographie, et livre “à l’ancienne“ dont vous couperez vous-même les pages) : il n’en faut pas plus pour réserver de belles surprises au lecteur avide de découvertes.
L’auteur est Senancour, Etienne Pivert de Senancour (1770-1846). Si l’on connaît son nom, c’est le plus souvent uniquement pour son roman Oberman dont Sainte-Beuve et George Sand vantèrent les qualités une trentaine d’années après sa publication en 1804. Quant à la pièce pour piano qu’en tira Franz Liszt dans ses “Années de Pèlerinage“, elle est sans doute plus célèbre que le roman qui l’inspira. Continuer la lecture