L’histoire commence par un conte de fée. Un beau jour de de 1987, le peintre abstrait David Malkin et sa femme Ruth, arpentant comme souvent les galeries de la Rive gauche, poussent la porte d’une toute nouvelle galerie, rue Guénégaud, presque au coin de la rue Mazarine. Rien d’étonnant à ce qu’un peintre fréquente les galeries, mais le banal événement va se révéler providentiel. Jean-Pierre Arnoux vient d’ouvrir sa galerie l’année précédente, et le dialogue s’engage entre les trois personnages, un peu à la façon d’une nouvelle d’Henry James: le galeriste qui collectionne les « peintres abstraits des années 50 et 60 » et veut les défendre dans ce lieu, et ce couple visiblement si uni (cela se voit du premier coup d’œil). Lui un homme frêle à la barbe blanche, aux cheveux blancs un peu fous, au regard vibrant, elle visiblement plus jeune que lui, et le jeune galeriste, haute stature et moustache, vont s’apprivoiser. Deux ans plus tard, la galerie organise la première de ses expositions dédiée au peintre de soixante-dix-sept ans, qui ne pensait plus intéresser le monde de l’art parisien (tout à fait comme Henry James à sa mort, désespéré d’être si peu reconnu, incapable de pressentir sa gloire posthume). Mais la rencontre de ce fameux jour rue Guénégaud va tout changer pour David Malkin. Continuer la lecture
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