L’affiche capte aussitôt notre regard : “Agatha Duras Cloos” en lettres capitales et rouges ; puis, en arrière-plan, un couple : lui, de profil, tourné vers elle, tenant le visage de la jeune femme entre ses mains ; elle, les yeux fermés, dans une attitude d’abandon, de lâcher-prise, de souffrance amoureuse. Et puis, plus bas, la mer, la mer si présente dans l’œuvre de Duras, sur laquelle se détachent ces quelques mots d’une belle écriture féminine “Viens demain Viens parce que je t’aime”. Cette image nous attire comme un aimant et nous pousse à connaître l’histoire qui unit cet homme à cette femme. Agatha… un joli nom chargé de mystère. Une pièce de Marguerite Duras mise en scène par Hans Peter Cloos, l’aventure est on ne peut plus tentante. La pièce se joue actuellement à Paris, au Café de la Danse, dans le charmant petit passage Louis-Philippe du quartier de la Bastille. Continuer la lecture
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Et puis un jour sans en avoir pris conscience, quelqu’un a fermé la porte pour la dernière fois, tout en anticipant les délices du prochain été, entre limonades et boissons anisées. Mais l’année d’après, personne n’est venu et les saisons suivantes non plus. L’herbe folle que l’on fauchait joyeusement au début des vacances a pris ses aises. De la mousse est apparue sur le toit de la caravane. Les fenêtres se sont opacifiées. Les parois ont scellé des souvenirs décolorés en leurs flancs. 




De même que l’on ne s’était pas vraiment rendu compte de ce qu’avait signifié l’arrivée des premiers répondeurs téléphoniques à bande magnétique, il en sera peut-être de même quand on repensera au débarquement début août de l’assistant domestique signé Google. La dépendance technologique a déjà fait beaucoup de chemin. Et chacun de suivre le mouvement, GPS en main.