«Bruxelles sent le savon noir. Les chambres d’hôtel sentent le savon noir. Les lits sentent le savon noir. On lave les façades et les trottoirs même quand il pleut à flots. Manie nationale». Avec l’espoir de trouver un éditeur pour le trois volumes de ses « Variétés » et aussi pour y donner quelques conférences, Charles Baudelaire décide en 1864 d’emménager à Bruxelles. Il a 43 ans, ses finances sont précaires, sa santé n’est guère brillante, il a déjà l’allure d’un vieillard. Venu pour quelques mois, il passera finalement deux années en Belgique, les deux dernières de son existence. Ce séjour sera un fiasco total, mis à part peut-être la rencontre avec le peintre namurois Félicien Rops. Continuer la lecture
Archives
Catégories
- Anecdotique
- Apollinaire
- Architecture
- BD
- Cinéma
- Danse
- Découverte
- Documentaire
- Enchères
- Essai
- Exposition
- Gourmandises
- Histoire
- Humeur
- Jardins
- Livres
- Mode
- Musée
- Musique
- Non classé
- Nouvelle
- Peinture
- Philosophie
- Photo
- Poésie
- Politique
- Portrait
- Presse
- Publicité
- Radio
- récit
- Société
- Spectacle
- Style
- Surprises urbaines
- Télévision
- Théâtre
Recevez une alerte à chaque nouvelle parution








L’exposition célébrant au Grand Palais le centenaire de la naissance du grand photographe américain Irving Penn nous vient tout droit, comme il se doit, du MOMA (Museum of Modern Art de New York). Et c’est le photographe lui-même qui nous accueille, avec cet autoportrait où il se montre accoudé à sa chambre noire avec une désinvolture follement élégante, cette élégance de forme et d’âme qui caractérise toute son œuvre.