En coulisses, en l’occurrence devant son poste de télévision, Alain Bauer commente sobrement le discours de Manuel Valls se portant candidat à la présidence de la République. L’ex-premier ministre s’est cru inspiré en disant que « la réussite ne se mesure pas au montant du compte en banque, elle se mesure à la lumière qu’on a dans les yeux ». Maître du Grand Orient de France, Alain Bauer qualifie l’argument de « merde infâme ». C’est là l’intérêt drolatique du « Journal du off », une BD sortie il y a peu sur la dernière campagne présidentielle. Le « off » est ce qui ne devrait pas être répété mais qui doit être répété. Continuer la lecture
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Lorsqu’il écrit au collectionneur Jacques Doucet depuis Bénodet, Guillaume Apollinaire fait joliment allusion à une Vierge qui se trouve dans l’église Saint-Thomas, en bas de la rue Kerguelen où il séjourne. Il dit qu’il aime à Bénodet « Notre Dame de Pitié, moitié bleue et moitié couleur cerise ». Dans sa Correspondance Générale de l’écrivain, parue en 2016, Victor Martin-Schmets, précise dans une note de bas de page que la statue en question en bois polychrome et représentant une Vierge assise avait été sciée par le bas à l’initiative du curé car elle était mangée par les vers… 
Les Soirées de Paris entament leur pause estivale à compter d’aujourd’hui. Si les parutions quotidiennes sont suspendues jusqu’au 23 août, la maison reste ouverte. Près de 1750 articles ont été publiés depuis le mois de septembre 2010, époque à partir de laquelle la revue fondée en 1912 par Guillaume Apollinaire et ses amis, a été relancée. Les outils d’analyse de diffusion du site permettent de constater que chaque année, malgré l’interruption estivale, une centaine de lecteurs continue au quotidien à explorer la bibliothèque des chroniques déjà parues. Il me reste à remercier les lecteurs de leur fidélité et à adresser ma profonde gratitude à tous ceux qui depuis le début ont contribué à rendre cette publication vivante et…
D’abord parce que le policier enchaîne les cigarettes et dirait-on, pas seulement des cigarettes. Ensuite parce que l’histoire se situe juste avant que la ville ne s’enflamme avec la révolte populaire de 2011. Et aussi parce que « Le Caire confidentiel » est un vrai policier comme on les aime avec des rideaux de fumée qui ne dissipent jamais vraiment. C’est la bonne surprise du mois de juillet, dûment primée, un peu comme l’avait été il y a trois ans l’excellent thriller espagnol « La Isla minima ».
On sait que Verdi avait décidé d’adapter le livret écrit par le français Scribe pour l’opéra d’Auber, « Gustave III ou Le Bal masqué » (donné en 1833), pour composer son propre opéra « Gustavo », lui aussi inspiré de l’assassinat du souverain libéral de Suède Gustave III tué d’une balle dans le dos lors d’un bal masqué à Stockholm en 1792, un fait historique. On sait aussi que les autorités napolitaines s’opposèrent en 1858 à ce que l’assassinat d’un roi fut représenté sur la scène du San Carlo. Il est vrai que Napoléon III venait d’être la cible du révolutionnaire italien Felice Orsini. La censure romaine finit par accepter l’idée que l’action se déroule dans la lointaine Amérique à Boston (dont on ne savait rien), le héros étant un imaginaire gouverneur britannique, Riccardo, comte de Warwick. De nos jours, on s’en tient au comte Riccardo, très inspiré de Gustavo III, roi de Suède.
Lorsque l’on évoque la ville de Prague, surgissent aussitôt dans les esprits des images liées à l’Art Nouveau, à Franz Kafka ou encore à l’histoire récente de ce pays marqué par quarante années de totalitarisme. Le Printemps de Prague et la Révolution de velours sont encore bien présents dans les mémoires et lorsque l’on franchit le seuil de la charmante librairie Shakespeare – calquée sur la célèbre libraire parisienne Shakespeare and Company – le premier livre qui attire le regard, de par son emplacement de choix, est une imposante biographie consacrée à Vaclav Havel (1936-2011), le “président-philosophe” bien-aimé. Si l’on dispose d’un tant soit peu de temps, les visites des musées Mucha, Kafka et celui du communisme s’imposent alors d’elles-mêmes.
Li Xuelian est prête à coucher, prête à tuer et même les deux, si quelqu’un veut bien se charger de l’opération. Elle a été flouée une fois par son mari, une seconde fois par un tribunal, et n’entend pas se laisser marcher sur les pieds. Dans « I am not Madame Bovary », la petite paysanne va faire preuve d’une telle opiniâtreté qu’elle va faire trembler le pouvoir jusqu’à Pékin. Quoiqu’un peu long, le film de Feng Xiaogang en salles depuis le 5 juillet, fait montre d’une originalité inédite.