L’orthographe continue de faire des siennes. Il y a eu cette réforme de l’Académie à juste titre conspuée qui voulait notamment nous priver de nos accents circonflexes et pourquoi pas notre âme, ce « prédicat » obscur censé éviter le traumatisme par l’usage des compléments d’objets directs et indirects et enfin les tweets ou dédicaces hasardeux de nos gouvernants qui auraient mieux fait de se relire.
Alors qu’avant, il y avait le certificat d’études. Ce « certif’ » qui jusqu’en 1989 garantissait aux élèves sortis du primaire une certaine culture et surtout une orthographe suffisante pour avancer dans la vie sans rougir. Continuer la lecture
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Comme le savent les aficionados, Rolando Villazón, ténor mexicain ayant adopté Paris, « new super star tenor » du milieu des années 2000, a quasiment perdu sa voix quelques années plus tard mais demeure toujours très populaire auprès de son public parisien. Depuis novembre dernier, il compare Trump au Joker sur son site:
C’est une drôle de petite plage bordée de pneus. On peut supposer que cette présence a priori insolite vise à éviter que la faune lacustre vienne l’envahir. Une rangée de barques à l’arrière semble indiquer un usage réservé. Le paysage alentour est un mélange de vie sauvage et d’ensembles résidentiels. Le style des immeubles, surtout ceux poussés dans les années quatre-vingt, leur épargnera pour toujours les honneurs du prix Pritzker, l’équivalent du Nobel dans le domaine de l’architecture.
A considérer l’œuvre complète de ses écrits, Charles Baudelaire a surtout été critique d’art, échotier et traducteur (de Poe). Proportionnellement son travail poétique ne représente qu’un septième du total. L’exposition « L’œil de Baudelaire » au Musée de la Vie Romantique met cette face moins connue de l’artiste en avant, celle de ses curiosités esthétiques en général et les peintures de Delacroix en particulier.
Ils plongent, ils fument, ils boivent, ils mangent, ils rient et ils replongent. Un petit groupe d’adolescents se retrouve sur la corniche Kennedy à Marseille et défient la vie en sautant de haut jusqu’à l’eau. On les présume des quartiers difficiles. Une jeune fille sage se joint à eux. Elle est à la veille de passer son bac. Elle se laisse gagner par leur charme joyeux. Signé Dominique Cabrera d’après l’adaptation d’un roman de Maylis de Kerangal, le film « Corniche Kennedy » en salles le 18 janvier, nous invite aux joies fortes et subtiles du vertige.
Avec « Anatomie d’une collection », le Palais Galliera présente depuis le mois de mai et jusqu’au 12 février des vêtements et accessoires issus de ses fonds. Disposés dans des vitrines ou sur des estrades, ils ne sont cependant pas exposés comme des objets anonymes. La plupart ont appartenu à quelqu’un, célèbre ou inconnu, et c’est tout l’intérêt de cette exposition, que l’on soit amateur de mode ou pas, de restituer à ces habits leur histoire. Histoire qui finalement leur redonne vie. Il est tout aussi émouvant d’observer les atours de personnages historiques, généralement riches et puissants, que les nippes des gens du peuple abondamment rapiécés. En effet, un autre intérêt de cette exposition est de voir juxtaposés habits de riches et de pauvres, tissus précieux et grossiers.
Pierre Bayard tient une place particulière dans ma bibliothèque, parce qu’il est d’une parfaite originalité. D’ailleurs il publie tous ses livres dans la bien nommée collection « Paradoxe » des Editions de Minuit.
Ils nous ont fait vibrer, fantasmer à travers le cinéma et la littérature. Ils sont nos héros, ils sont devenus des mythes. Mais il est impossible de les approcher dans la réalité. Et pour cause, ils sont secrets, spéciaux, classés « secret défense ». C’est cette double approche entre la réalité et la fiction qu’a choisi le musée de l’Armée pour son exposition « Guerres secrètes ». Les héros de fiction -y compris notre Jean Dujardin national- sont présents et confrontés aux vrais hommes de l’ombre, aux vrais espions.
Matraquage médiatique ou tradition oblige, le dernier Prix Goncourt est en général le cadeau idéal à offrir à Noël. Décerné en novembre, quelques semaines avant les fêtes de fin d’année, ce prix, tout comme quelques autres tout aussi médiatisés (le Goncourt des Lycéens, le Renaudot, le Médicis, le Femina, l’Interallié…), se retrouve souvent, moins de deux mois plus tard, au pied du sapin de Noël. “Chanson douce” de Leïla Slimani n’aura très certainement pas dérogé à la règle.
Organisé par le IIe Reich, le génocide contre les Nama et les Herero a été perpétré de 1904 à 1908 dans le Sud-Ouest africain, alors colonie allemande, qui est aujourd’hui la Namibie. Avec environ 65 000 Herero et 10 000 Nama exterminés – soit 80 % du peuple herero et 50 % du peuple nama – ce génocide est considéré comme le premier du XXe siècle. Il est curieusement tombé dans l’oubli. Trente-cinq années avant la Shoah, il présentait pourtant les mêmes caractéristiques. Le Mémorial de la Shoah, qui voue une partie de sa programmation aux génocides en général, lui consacre actuellement une exposition bien documentée.