Les friches industrielles transformées en lieu artistique sont devenues tendance. Et c’est tant mieux ! Vouloir sauvegarder un patrimoine industriel voué à disparaître est tout à honneur de ceux qui s’en préoccupent. Autre tendance du siècle, le fait que les collectionneurs ne se contentent plus d’accumuler des œuvres. Ils souhaitent en jouir en les exposant dans un cadre insolite valorisant. Continuer la lecture
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En salles ou à haute dose sur France Info il était impossible ces derniers temps d’échapper à la bande-annonce de « Divines », le film de Uda Benyamina primé Caméra d’or à la Quinzaine des réalisateurs. La promo est singulièrement trompeuse en laissant croire à un festival de trouvailles drolatiques issues des langages des quartiers. Le festival est bien là mais il s’agit d’un vrai film dramatique. Le titre est également spécieux. On voit bien la motivation tendant à qualifier les deux actrices principales (Oulaya Amamra, Déborah Lukumuena), mais là aussi l’épithète est un peu décalé.
La femme ne semble pas comprendre que son sauvetage est proche. Son bras reste accroché au cadavre de l’homme dont elle dira plus tard qu’il s’agit de son frère. Elle finira pourtant par être hissée à bord. Certains sont nus ou presque nus et le regard de leurs sauveteurs les blesse. Celui-là saisit le tee-shirt rose qu’on lui tend et s’en fait un short à la hâte. La scène se passe au large de Lampedusa cette île à l’extrême sud de l’Italie, plus proche de l’Afrique que de la péninsule. « L’Opticien de Lampedusa » est une « parabole » racontée par la journaliste Emma-Jane Kirby. C’est aussi un récit qui vient de paraître aux Editions Equateurs.
Tous les regards sont actuellement tournés vers l’Amérique. Le résultat des élections présidentielles, le 8 novembre, déterminera de son avenir et, indirectement, de celui de la planète, dans les prochaines années. Espérons que cet avenir soit clément.
Les deux lumières rouges semblent baliser un itinéraire aux destinations incertaines. La nuit est tombée sur le vieux ghetto de Venise. Lorsqu’il a été décidé de confiner les juifs de la Sérénissime au mois de mars 1516 dans un lieu clos, qu’il leur a été fait interdiction de sortir après vingt heures, qu’il leur a été précisé entre autres brimades qu’ils ne devaient pas espérer de relations amoureuses avec ceux de l’extérieur, ce fut le commencement de toute une histoire qui perdure jusqu’à aujourd’hui. Avec l’automne qui arrive, accompagné de ses températures clémentes, le moment est propice pour découvrir ce concentré de vie vénitienne et son creuset d’une religion plus de deux fois millénaire.
Au creux des Vosges, à 870 m d’altitude, le village de Bussang vit la majeure partie de l’année au rythme tranquille de la nature. Quand vient l’été, il connaît soudain une effervescence insolite. Ici personne ne s’étonnera de voir des individus se promener un coussin sous le bras, en plein milieu de l’après-midi. Il suffit d’ailleurs de les suivre pour connaitre la raison de la fièvre estivale qui agite Bussang. Ils nous mènent à une grande bâtisse toute simple, construite avec les sapins environnants : le « Théâtre du Peuple », comme l’indiquent les grandes lettres qui se dressent sur son fronton.
Bonne nouvelle pour les amateurs de palaces, ils peuvent désormais dormir dans le 11e arrondissement. Jusque là, seuls l’ouest et le centre de Paris, pouvaient les accueillir. Une façon de cultiver l’entre-soi, d’être au plus près des boutiques très chics, etc. Mais les faubourgs autrefois infréquentables n’existent plus que dans la légende. Difficile de s’encanailler dans Paris, pour le grand frisson mieux vaut passer le Périph.
Au début de la dernière séquence, on pourrait croire qu’il s’agit d’une descente de la police anti-drogue dans l’appartement de Stefan Zweig à Petropolis. Mais on comprend très vite que l’écrivain s’est suicidé. Il l’a fait en absorbant du Véronal, un barbiturique inventé par un chimiste allemand à Vérone. Une légende de la littérature mondiale vient de s’éteindre en même temps qu’elle se perpétue avec une force surprenante d’actualité.
Des Wetherspoons, il y en a partout en Angleterre. Plus de 900 pubs de la même chaîne couvrent le territoire de sa majesté. Leur principal avantage : on y boit pas cher. Le prix de la pinte défie toute concurrence et le large choix des bières varie d’un mois à l’autre en fonction de ce que la chaîne peut récupérer de pas cher, en terme de fins de fûts : il n’y a pas de miracles… Au-delà de l’avantage pécuniaire, mais aussi grâce à lui, on croise au Wetherspoon des gens de tous horizons, bref un terrain d’observation idéal pour une curieuse comme moi, une curieuse des autres et d’une culture insulaire qui n’en finit pas de me fasciner. (Photo ci-contre: E.Blanchet)
Le sujet revient régulièrement dans l’actualité, et j’ignore pourquoi cela m’agace. Alors que l’on célèbre cette année le quatre-centième anniversaire de la mort de Shakespeare, la polémique fait plus que jamais rage, et j’ai décidé de tenter d’y voir un peu plus clair sur cette question fondamentale : Shakespeare est-il Shakespeare ?