C’est la pièce la plus courte d’Alcools et sans doute de toute la poésie française. Sous le titre « Chantre », le poème ne possède qu’un seul vers, un alexandrin : « Et l’unique cordeau des trompettes marines ». L’ apparition soudaine de ce monostiche -puisqu’il faut l’appeler par son nom- après des poèmes d’une longueur “normale“, voire importante (300 vers pour La Chanson du Mal aimé) n’a pas manqué d’intriguer les lecteurs. Il constitue même une véritable aubaine pour les chercheurs, universitaires, critiques de tout poil, toujours soucieux d’apporter leurs contributions aux exégèses. Non seulement la brièveté du poème intrigue, mais le vers en lui-même reste mystérieux. Un professeur expérimenté parle de « bloc erratique » et de « vestige shakespearien » (B. Mirgain, dans un excellent blog) et encore d’un « vers-promontoire surgi de nulle part ». Mais la trompette (ci-contre) existe bel et bien. Continuer la lecture
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