Le Robert définit l’anarchie comme « résultant d’une absence ou d’une carence d’autorité ». Et de citer Bossuet afin d’enfoncer le clou, lequel postulait que « l’anarchie déchaîne les masses et asservit les indépendances individuelles ». Le géographe Élisée Reclus (1830-1905, ci-contre) faisait preuve dans ce domaine de davantage de subtilité. Il avait en effet prononcé un vœu selon lequel la destinée de l’humanité était « d’arriver à cet état de perfection idéale où les nations n’auront plus besoin d’être sous la tutelle d’un gouvernement ou d’une autre nation ». En précisant sans craindre le paradoxe que l’anarchie n’est au fond « que la plus haute expression de l’ordre ». Cet homme un peu oublié par la postérité, pourtant aussi connu en son temps que Victor Hugo ou Louis Pasteur, vient de faire l’objet d’un livre aux éditions Nada. Le voilà un peu ressorti des limbes de l’histoire. Continuer la lecture
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