Paul Éluard calligraphiait avec soin les listes de ses achats d’art. Près de quatre cents œuvres seraient passées entre ses mains, dont celles de Dali, Giorgio de Chirico, Max Ernst et bien sûr Pablo Picasso. Comme il est bien établi que la poésie ne nourrit guère son homme, Éluard avait trouvé là de quoi arrondir substantiellement ses fins de mois, financer de quoi vivre avec élégance. Sans être un acteur majeur du marché de l’art, il était semble-t-il un acheteur avisé. De même qu’objectivement il a su valoriser l’étroite amitié avec Picasso, promouvant avec constance l’œuvre du peintre et jusqu’à intégrer son art dans ses propre publications. On peut dire sans insulter personne qu’il y avait entre les deux hommes, tout à la fois une forte proximité intellectuelle et une convergence d’intérêts bien compris. L’un assurait la promotion de l’autre et inversement. Et c’est cette amitié, durable jusqu’à la disparition du poète, qui fait l’objet d’une intéressante exposition au Musée d’art et d’histoire de Saint-Denis. Continuer la lecture
Archives
Catégories
- Anecdotique
- Apollinaire
- Architecture
- BD
- Cinéma
- Danse
- Découverte
- Documentaire
- Enchères
- Essai
- Exposition
- Gourmandises
- Histoire
- Humeur
- Jardins
- Livres
- Mode
- Musée
- Musique
- Non classé
- Nouvelle
- Peinture
- Philosophie
- Photo
- Poésie
- Politique
- Portrait
- Presse
- Publicité
- Radio
- récit
- Société
- Spectacle
- Style
- Surprises urbaines
- Télévision
- Théâtre
Recevez une alerte à chaque nouvelle parution