C’est bien vrai que ce « Nouveau-Né » méritait d’être mis en avant. Même s’il est bien difficile de choisir un Georges de la Tour parmi une trentaine de chefs-d’œuvre sélectionnés. Mais c’est bien ici le choix du musée Jacquemart-André, pour une exposition exceptionnelle qui démarrera le 11 de cette semaine. Peinte entre 1647 et 1648, cette toile est une concentration de savoir-faire. La scène est domestique. Deux femmes sont au chevet d’un bébé emmailloté. L’une le tient, l’autre porte la bougie diffusant une aura magique sur le rouge de la robe. La lumière confère même un aspect luisant au visage du poupon, le réalisme est ici poussé jusqu’au bout. Aujourd’hui on aurait tendance à ternir artificiellement un éclat ou un reflet inopportuns. De La Tour quant à lui, n’avait pas occulté ce détail, sur une surface où tout est pensé, où chaque pièce du puzzle s’agrège, afin d’aboutir à un résultat sans-faute. Continuer la lecture
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