Adolescent, Arthur Rimbaud s’amuse à transcrire en vers français un sujet de vers latins, dicté en classe. Le poème qui en résulte s’intitule « Ophélie ». L’on reste bouche bée par la maîtrise du jeune homme, un « tour de force » écrira-t-on d’ailleurs, oui bouche-bée par son exceptionnelle inspiration, son lyrisme multicolore et enfin la musicalité prodigieuse du texte. Il l’adresse en mai 1870 à cet autre poète qu’est Théodore de Banville, avec deux autres poèmes, « Sensation », « Soleil et chair », dans le but qu’ils soient publiés. Ce qui ne sera pas le cas. Dans sa lettre (1), il se vieillit de deux ans et souligne que son âge est celui des « espérances et des chimères ». Quel trésor Théodore de Banville (1823-1891) n’a-t-il pas laissé passer là, même s’il accepte de l’héberger un an plus tard. Voilà enfin pour une fin de semaine, de quoi affermir nos distances avec une actualité qui ne vole pas haut. Continuer la lecture
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