L’âge d’or du cinéma mexicain des années 1940 et 1950, alors universellement célébré puis tout simplement oublié, est demeuré culte pour la génération actuelle des cinéastes mexicains comme Inarritu, Cuaron, ou Guillermo del Toro. Une société française de distribution pointue, Les Films du Camélia, s’est donnée pour vocation récente de les faire redécouvrir. L’an dernier, la société a frappé un grand coup en annonçant dans les salles la sortie de « Polars mexicains – Cinq chefs-d’œuvre inédits en France », repris cette année par certaines chaînes du petit écran (dont Canal Plus et Ciné Classic (SFR)). À l’époque, on traitait ces films de mélodrames, probablement parce que mexicains, un peu comme alors les films de Douglas Sirk furent injustement qualifiés de « mélos » à leur sortie aux États-Unis. Mais que dire aujourd’hui de ces films, notamment des deux signés par Julio Bracho, qui se détachent du lot ? Si ce sont des « mélos », ce serait alors dans le meilleur sens du terme: une façon de plonger dans l’intrigue et les péripéties de manière directe, sans préambule, sans psychologie, avec des personnages aux destins extrêmes et aux réactions flamboyantes. Continuer la lecture
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