J’étais curieuse de comprendre pourquoi la critique avait accueilli cette année l’autobiographie de Roman Polanski, «Roman par Polanski», comme un événement, alors que le livre avait été publié près de trente ans plus tôt.
Il s’agissait donc d’une réédition, que je supposais enrichie des trente années qui s’étaient écoulées. Mais nous devons nous contenter d’un épilogue de six pages pour faire le lien avec aujourd’hui.
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De sa fréquentation du bordel de Beauvais en 1918, Jean Hugo a tiré une jolie aquarelle. La modernité du trait, l’usage nuancé de la couleur, l’intimité de la scène et son cadrage, démontrent un talent maîtrisé. L’arrière-petit-fils de Victor Hugo a aussi il vrai, fréquenté l’élite artistique de son époque, de Max Jacob à Picasso en passant par Erik Satie ou Jean Cocteau. Peintre, décorateur, illustrateur et écrivain, il tenait peut-être un peu de son illustre ancêtre. C’est le point d’interrogation qui coiffe la branche créatrice de la progéniture de Victor Hugo, actuellement exposée dans la maison de l’auteur des « Contemplations », place des Vosges.
Tiens, un nouveau bar à vins ! La vitrine rouge vif, celle d’une ancienne boucherie chevaline, attire le regard. Un coup d’œil à l’intérieur laisse entrevoir un décor engageant. Ça donne envie de pousser la porte. Dont acte.
Ce week end, direction le jardin des Tuileries pour un petit voyage champêtre et délicieusement régressif. Le salon « Jardins Jardin » nous entraîne dans les rêveries enchantées de paysagistes de talent qui ont imaginé, créé et composé des jardins éphémères qui dureront le temps que durent les roses, qui est aussi celui des quelques jours de la manifestation.
Voilà pour une fois une photographe d’avant-guerre qui ne trouve pas à abriter ses œuvres au musée du Jeu de Paume mais à celui d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ). En revanche, le beau portrait de Lore Krüger qui fait l’affiche de l’exposition, est signé Florence Henri, celle qui orna l’année dernière les cimaises du Jeu de Paume (1). Une partie des photos exposées représente d’ailleurs des réalisations de Florence Henri ce qui traduit une certaine proximité entre les deux femmes.
Le projet était grandiose : Anna Karénine au théâtre, l’héroïne la plus brûlante de la littérature russe, jouée par une sublime actrice iranienne dans un Français qui n’est pas sa langue maternelle. Golshifteh Farahani une star de cinéma, vue dans Poulet aux Prunes ou Syngué Sabour, pierre de patience faisant ses premiers pas sur la scène française. 


