Mina, jeune mère d’une petite fille sourde et muette, ouvrière dans une usine, rend une dernière visite à la prison où son mari condamné à mort par la justice iranienne va être exécuté. Ce sont les tout premiers instants du film «Le pardon», signé Maryam Moqadam et Behtash Sanaeeha, deux réalisateurs iraniens. Rien dans ces images, ni dans les rares paroles qui sont prononcées ne laisse penser à un quelconque crime politique comme on pourrait trop vite l’imaginer en cédant à quelque cliché. D’ailleurs le scénario évacue en dix minutes tout ce qui pourrait nous égarer dans des spéculations de ce genre : quelque temps après l’exécution de son mari, Mina est convoquée par le tribunal qui lui expose froidement que son mari a été victime d’une erreur judiciaire sur la base de témoignages sciemment mensongers. C’est la faute des témoins, pas celle des juges. Continuer la lecture
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