Ce n’est pas pour ses seules qualités littéraires que la ville de Nice a donné le nom de Théodore de Banville (1823-1891) à une de ses rues (quartier Libération) ainsi qu’à un petit jardin public offrant une jolie vue sur l’entrée du port. C’est surtout parce que le poète, ami de Victor Hugo et de Baudelaire, est l’auteur d’un ouvrage entièrement consacré à la gloire de la ville: « La Mer de Nice, Lettres à un ami », publié en 1860 par Poulet-Malassis, le fameux éditeur des « Fleurs du Mal ». Une nouvelle édition présentée et commentée par Jean-Paul Goujon propose fort opportunément de larges extraits de ces sept Lettres qui furent d’abord réservées aux lecteurs du journal parisien Le Moniteur, avant d’être regroupées dans un seul ouvrage. Le texte d’introduction, ainsi que les notes, seront d’un grand intérêt pour le lecteur d’aujourd’hui, car les références culturelles de Banville n’ont pas toujours traversé les époques. Cela n’altère en rien la qualité du style et le plaisir gourmand de la lecture: on peut difficilement aller plus loin dans l’éloge d’un lieu, d’une région. « Le livre est parcouru d’une sorte de hennissement de bonheur », remarque Jean-Paul Goujon. Continuer la lecture
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