Face à la popularité de son irascible détective, Arthur Conan Doyle finit par en avoir assez qu’il fasse de l’ombre à ses romans historiques, «ses romans sérieux», et il décida de lui régler son compte lors d’une empoignade mortelle avec son grand ennemi le professeur Moriarty sous les chutes suisses du Reichenbach («Le dernier problème», 1893). Mais les personnages de roman sont tout à fait capables d’échapper à leur créateur, et Doyle reçut des milliers de lettres d’injures de lecteurs persuadés que leur héros vivait bel et bien au 221 b Baker Street en compagnie du Dr Watson. Doyle tint bon près de dix ans, jusqu’à ce que Sherlock Holmes ressuscite dans «La maison vide» (1903), et l’écrivain s’excusait en 1927, dans la préface des «Archives de Sherlock Holmes», de la longévité de sa créature, semblable aux ténors qui ne cessent de «multiplier leurs adieux à un public indulgent». Continuer la lecture
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