Sur le seuil de son logis dominant quelque vallée brumeuse, l’homme des cavernes ne pouvait attarder trop longtemps son regard sur une massue sans éprouver assez vite le besoin de s’en servir. Un auroch ou un voisin quelconque pouvait rapidement en faire les frais. C’est ce que le Russe Ivan Petrovitch Pavlov (1849-1939) avait théorisé à partir d’un réflexe de son chien salivant au tintement d’une sonnette préludant l’échéance d’une bonne gamelle. Ce physiologiste (ci-contre) né à Léningrad, a par la suite donné son nom à toutes sortes de mouvements, vite qualifiés de pavloviens. La porte d’un ascenseur s’ouvre et l’on y pénètre sans réfléchir car des sieurs comme Roux et Combaluzier nous ont conditionnés à le faire. Or, ce phénomène bien étudié est revenu récemment dans l’actualité à propos de l’arme nucléaire. Lorsqu’en effet nous dit-on, Poutine médite sur l’activation de son arsenal apocalyptique, outre des considérations politico-stratégiques, il est à craindre que l’envie d’appuyer sur le bouton, remontant à l’âge de pierre, ne vienne à le démanger, suscitant moult flottements inquiets au sein de son état-major et bien au-delà. Continuer la lecture
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