D’après Jean Cocteau, l’original de cette lithographie ci-contre avait disparu. C’était un portrait de lui, exécuté par la peintre Marie Laurencin. Et comme la plupart du temps, on retrouvait une belle part d’elle-même dans le visage ainsi brossé et que Cocteau trouvait pourtant ressemblant. D’ailleurs il disait « que tout peintre exécute son propre portrait quoiqu’il imagine, que le modèle n’est que le prétexte à enrouler sa ligne secrète, et, qu’en fin de compte ce n’est pas le modèle que nous reconnaissons, mais le peintre ». Ces lignes comme la lithographie, ont été retrouvés dans un prospectus pour la marque Ford, à l’occasion du salon de l’automobile millésime 1951. Les commerciaux de Ford avaient en effet publié un riche publireportage pour vanter la marque et, afin de faire chic sans doute, ils avaient fait appel à Marie Laurencin, Jean Cocteau et même Baudelaire dont on pouvait se demander un peu ce qu’il fichait-là. Son poème « Ciel Brouillé » n’avait évidemment aucun rapport avec le monde la voiture, encore moins avec Ford. Continuer la lecture
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