Il y a, à la sortie de la gare de Reims, une ligne de bus qui ne manque pas de troubler le voyageur averti des choses de la poésie. Comme indiqué sur le fronton du bus de la ligne 7, le terminus est Apollinaire. On peut dire terminus ou arrivée lorsque l’on part de la gare mais à l’inverse, depuis ce quartier construit après-guerre qui jouxte l’avenue de Champagne, le mot sonne davantage comme un départ. Reims (Marne) a ceci de supérieur à Paris (Seine) que la ville cumule une ligne de bus, une rue et un parc qui portent le nom d’Apollinaire. De surcroît, il vient d’être lancé un projet de réfection de ce parc, ce qui donne à cette dernière chronique 2024 le parfum de l’actualité brûlante. Le lieu concerné compte actuellement un grand espace engazonné pour jouer au foot et un boulodrome. Il est bien de persister à baptiser des lieux ou des trajets, à notre époque où l’on a tendance à débaptiser ce qui ne convient plus aux nouvelles morales. Il est bon aussi de parler de Guillaume Apollinaire en cette fin d’année avec une autre actualité, un peu anecdotique certes, mais édifiante. Il se trouve qu’au début du mois de janvier, à Vannes (Morbihan), aura lieu la mise à l’encan d’une lettre autographe signée de Franz Toussaint (1879-1955) écrivain et orientaliste français. Continuer la lecture
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