Vous reprendrez bien un peu de Marivaux ? Une nouvelle livraison du « Jeu de l’amour et du hasard » en l’occurrence, classique parmi les classiques. Et pourtant on redécouvre en ce moment au Lucernaire cette pièce presque tricentenaire (1730). Un nouveau printemps animé par «une bande de jeunes qui s’fend la gueule» si vous me permettez l’expression, elle dit bien la fougue de l’équipe de la compagnie l’Émeute. Qui donc déploie beaucoup d’énergie pour nous entraîner dans le labyrinthe du sentiment amoureux. Les chevaux sont lâchés, mais dans le respect de l’intrigue et de la langue originales. Le propos est donc souvent léger, car ici par définition règne le marivaudage, cet art du discours galant. C’est drôle aussi, et le jeu des comédiens n’y est pas étranger, par exemple Dennis Mader en Arlequin, valet en savoureux contre-emploi dans le costume de son maître. Ça court en tous sens et de tous côtés. Même l’ajout de quelques courts passages de musique « contemporaine » comme « Ti Amo » d’Umberto Tozzi tombe bien, avec ou sans boule à facettes. Continuer la lecture
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