On ne sait pas exactement quand eut lieu le procès, s’il a même jamais existé, mais les faits rapportés situent son déroulement à Hanovre. Ce qui paraît un peu bizarre pour un prévenu nommé Théodore Baveux dans la mesure où le patronyme ne sonne que d’assez loin allemand. Mais admettons. L’homme était accusé d’avoir empoisonné son épouse en en lui servant à déjeuner, un vol-au-vent empoisonné à la strychnine. L’enquête avait prouvé qu’il s’était procuré de cette substance auprès d’un pharmacien. Mais c’était selon lui pour buter des punaises et non afin de tuer sa femme. Le tribunal lui rappela tout de même que sa concierge l’avait entendu dire qu’étant donné son caractère, il ferait « passer à sa femme le goût du pain ». M.Baveux ne se démonta pas et répliqua finement à l’interrogateur qu’il avait effectivement prononcé cette phrase mais qu’il n’avait jamais dit, en revanche, qu’il ferait « passer à sa femme le goût du vol-au-vent ». Déjà invraisemblable, il ressort de cet anecdote parue en 1926 dans l’Almanach National aux éditions du Pêle-Mêle, que le sieur Baveux échappa à la peine de mort car le véritable assassin se fit connaître à la fin de façon très étonnante. Continuer la lecture
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